Envie de souffler pendant ou après un cancer ? Jinko vous conseille pour voyager en toute sérénité malgré les traitements.
L’été, ses rayons de soleil, ses journées qui s’étirent, ses invitations à l’évasion… Pour beaucoup, cette période rime avec liberté, repos et moments partagés. Mais quand on traverse un cancer, ou que l’on sort à peine d’un traitement, ces envies peuvent sembler lointaines, voire irréalisables. Entre la fatigue, les rendez-vous médicaux et les effets secondaires, la simple idée de boucler une valise peut devenir source de stress.
Et pourtant, il est possible et même bénéfique de s’accorder une parenthèse. Une étude de l’Université d’Exeter menée en 2019 a démontré que les moments de rupture avec le quotidien, comme les vacances, améliorent significativement le moral et réduisent les symptômes d’anxiété, y compris chez les personnes atteintes de maladies chroniques. Ce n’est donc pas un luxe : partir peut devenir un véritable soin de l’âme et du corps.
Chez Jinko, nous sommes convaincus que les vacances ne sont pas une parenthèse dans la vie d’un·e patient·e, mais bien une respiration essentielle. Encore faut-il être bien préparé·e et entouré·e. Alors, comment partir sereinement pendant ou après un traitement ? Quelles précautions prendre ? Et surtout, comment s’écouter pour que ce moment devienne vraiment une pause bénéfique ?
Oui, c’est souvent possible. Mais cela dépend de plusieurs facteurs : votre état général, le type de traitement que vous suivez (chimiothérapie, radiothérapie, immunothérapie…), sa fréquence, ainsi que la distance entre votre lieu de vacances et votre centre de soins.
Il ne s’agit pas de s’envoler à l’autre bout du monde sans filet, mais plutôt de créer un cadre dans lequel vous pouvez à la fois vous reposer et rester en sécurité. Cela commence par une discussion avec votre équipe soignante, qui connaît votre situation médicale et saura vous conseiller. Ils peuvent adapter les rendez-vous ou vous orienter vers un centre de soins à proximité de votre lieu de séjour.
Partir pendant un traitement n’est pas une fuite, c’est un acte de vie. Bien sûr, il y a des contraintes à prendre en compte, mais avec un peu d’anticipation, le projet devient souvent réalisable. Voici quelques clés pour y parvenir.
Anticiper les besoins médicaux sans sacrifier le plaisir : Plutôt que de faire une liste sèche, parlons concrètement : imaginez que vous partiez au bord de la mer, à une ou deux heures de chez vous. Vous vous assurez que votre hébergement est confortable, avec une cuisine équipée (pour adapter vos repas si besoin), un accès à une pharmacie à proximité, et que vous avez sous la main tous vos traitements, carnets de suivi, et contacts médicaux. Vous prévoyez aussi de faire des pauses régulières pendant le trajet, car même s’il est court, la fatigue s’invite souvent sans prévenir.
Ce n’est pas un départ “comme avant”, et ce n’est pas grave. C’est un départ qui respecte votre nouveau rythme.
Choisir une destination qui vous fait du bien, pas qui vous épuise : Évitez les endroits très fréquentés, les destinations trop éloignées ou les hébergements qui demandent trop d’énergie. Privilégiez le calme, la proximité et la simplicité. Une maison à la campagne, un appartement à la mer ou même quelques jours chez un·e proche peuvent suffire à réinitialiser votre mental et à souffler un peu.
La fin des traitements ne signifie pas toujours le retour immédiat à la pleine forme. De nombreux patient·es décrivent une forme de fatigue persistante, appelée asthénie, qui peut durer plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Le corps a été éprouvé, et même si la maladie est “derrière”, ses effets restent bien présents.
Trois risques principaux à garder en tête
Se préparer ne veut pas dire se surcharger d’angoisses. C’est simplement se donner les moyens de profiter, en toute sérénité.
Voici quelques pistes très concrètes, recommandées par plusieurs spécialistes :
Et n’oubliez pas : prévenir vos proches des moments où vous aurez besoin de calme ou d’aide est un vrai acte de respect envers vous-même.
Inutile d’aller loin pour ressentir le dépaysement. Ce qui compte, c’est l’environnement. Les destinations idéales combinent climat doux, facilité d’accès, hébergement calme et proximité avec des services de santé. La nature a aussi un rôle important : mer, montagne, forêt… tout ce qui vous reconnecte à l’essentiel peut faire du bien.
Certaines associations, comme la Ligue contre le cancer, organisent même des séjours encadrés ou soutiennent des projets de vacances pour les patient·es et leurs proches.
On n’y pense pas toujours, mais plusieurs dispositifs peuvent vous aider :
Les patients évoquent souvent “l’envie de partir comme avant” couplée à la “peur du retour à la normale”. La période post-traitement est souvent déroutante : le corps est encore fatigué, les émotions intenses, et la pression de “reprendre le cours normal” peut être étouffante. Vous avez le droit de reconstruire à votre rythme vos congés.
Partir en vacances pendant ou après un traitement, ce n’est pas tourner le dos à la maladie. C’est lui répondre, par un acte simple mais fort : vivre. Avec prudence, avec préparation, mais aussi avec l’envie d’offrir à son corps et à son esprit une parenthèse de lumière.
Et si vous en avez besoin, nous sommes là, chez Jinko, pour vous accompagner. Parce que chaque jour compte. Et parce que vous méritez de souffler, de rêver, et de recharger vos batteries même (et surtout) en été.